Limitation du réchauffement climatique : l’AIE préconise des actions immédiates

Dans quelques mois aura lieu à Glasgow la 26e conférence de l’ONU sur les changements climatiques. L’Agence internationale de l’énergie s’y prépare déjà et a même établi une feuille de route mondiale permettant d’éviter que le réchauffement climatique dépasse le 1,5°C. Celle-ci prône notamment des mesures radicales parmi lesquelles se trouvent l’abandon immédiat de tout nouveau projet d’exploration pétrolière et l’arrêt, à partir de 2035, de la vente d’automobiles thermiques.

Engagements non tenus

Parmi les objectifs que nous nous sommes fixés pour l’horizon 2050 en matière environnementale se trouve notamment l’atteinte de la neutralité Carbone. À cela s’ajoute la limitation à 1,5 degré du réchauffement climatique. Pour l’Agence internationale de l’énergie atomique, il sera impossible d’y parvenir sans la mise en place de mesures drastiques dans le secteur de l’énergie. Ce dernier est en effet à l’origine de 90% des émissions de CO2 dans l’atmosphère.

Ces mesures devront surtout concerner les énergies fossiles auxquelles dépend l’industrie à 80%. Cette proportion doit être diminuée le plus immédiatement possible si on souhaite parvenir à l’objectif environnemental et climatique 2050. Des engagements allant dans ce sens ont déjà été pris par les États, mais la plupart n’ont pas encore été tenus. Pourtant, si nous n’agissons pas immédiatement et d’une manière active, nous laisserons notre planète et tous les éléments qui la composent mourir à petit feu.

Des mesures drastiques doivent être appliquées

Alors, que propose donc l’AIE pour limiter le réchauffement climatique et parvenir aux objectifs que nous nous sommes fixés à l’horizon 2050 ? L’agence souhaite que les gouvernements prennent immédiatement des mesures en faveur de l’abandon de l’exploration de nouveaux sites pétroliers ou gaziers, sauf pour ceux ayant déjà fait l’engagement d’un engagement en 2021. Dans sa feuille de route, elle recommande également de ne plus ouvrir de nouvelles centrales électriques à charbon à partir de cette année 2021 et d’arrêter totalement la vente de véhicules à moteur thermique dès 2035.

L’agence n’a cependant pas oublié de proposer une solution permettant de se substituer aux éléments précités. Il s’agit de donner un coup d’accélérateur au déploiement des technologies décarbonées en ne citant que :

  • L’éolienne
  • Le solaire
  • L’énergie nucléaire
  • Les véhicules électriques 

Le soleil comme le plus grand pourvoyeur d’énergie

Si toutes ses recommandations sont appliquées, l’agence internationale de l’énergie estime qu’il y aura un important changement du visage du monde. Il devrait notamment y avoir un effondrement de 75% de l’utilisation du pétrole et de 90% de celle du charbon. Les besoins en électricité de la planète devront être répondus à 70% par l’éolien et le solaire, alors que la proportion actuelle environne seulement les 10%. Cette progression devrait être surtout générée par le solaire qui a déjà vu, par ailleurs, ces derniers temps, la demande la concernant augmenter d’une manière exponentielle. La demande globale d’énergie, de son côté, devrait connaître un recul environnant les 8%. Cela semble être illogique sachant que l’accroissement de la population devrait se poursuivre. Il suffit cependant d’observer les résultats actuels des diverses mesures d’économie d’énergie déjà en vigueur pour se rendre compte que ces projections sont réalistes.